Ici, nous sommes dans la catégorie des BIC. Comme pour les revenus fonciers, il y a deux régimes différents : le micro et le réel (normal ou simplifié). Vos revenus locatifs meublés ne doivent pas excéder 23.000 € sur l’année, sinon vous devez vous déclarer en tant que « professionnel de la location ».
Quoi qu’il en soit, la particularité de ces régimes est que vous devez vous déclarer auprès du greffe en tant que LMNP (loueur meublé non professionnel). Paradoxalement, vous recevrez un numéro SIRET alors que vous serez considéré comme « non professionnel »...
Le régime micro-BIC :
Vous bénéficiez d’office de ce régime. Vous déclarez le total de vos loyers bruts et vous aurez droit à un abattement forfaitaire de 50% (et même 71% si votre logement est un meublé de tourisme classé ou une chambre d’hôtes référencée).
Le régime réel-BIC :
C’est ici que les choses deviennent intéressantes. Grâce à ce régime, vous pourrez déduire non seulement toutes les charges liées à votre appartement, mais aussi l’amortissement de votre achat ! Exemple : vous avez acheté votre appartement 100.000 €. La durée d’amortissement est généralement de 20 à 25 ans (choisissons 25 ans), ce qui signifie que chaque année, vous pourrez déduire de vos loyers perçus la somme de 4.000 €, pendant 25 ans (100.000 € divisés par 25). Avec ce régime, il devient donc assez facile d’être en déficit et donc de ne pas être imposable sur ces revenus locatifs.
La seule contrainte est de tenir une comptabilité simple (au réel simplifié) et de remplir chaque année une liasse 2031 qui récapitule vos loyers, vos charges et vos amortissements en détail. Mais cela en vaut certainement la peine, non ?
Les déficits ainsi générés ne sont pas imputables sur vos autres revenus, mais sont reportables sur les futurs bénéfices réalisés dans la même catégorie des BIC, pendant 10 ans.