Il vous est sans doute déjà arrivé de tomber sur une de ces vidéos racoleuses qui vous promettent la fortune en investissant dans l’immobilier. La réalité n’est pas aussi simple, évidemment, mais l’investissement immobilier reste malgré tout le meilleur moyen de s’assurer un complément de revenus substantiel et de préparer au mieux sa retraite en se constituant un patrimoine digne de ce nom.

Voici quelques conseils pour vous lancer dans votre premier investissement immobilier.

Avant de choisir un bien à acheter, vous devez penser à la rentabilité qui lui sera associée. Le rapport entre le prix d’achat et le montant annuel des loyers encaissés vous donnera une rentabilité brute, qu’il faudra évidemment réajuster en prenant en compte les différentes charges incombant à tout bien immobilier, ainsi que la fiscalité qui en découle (cf plus loin).

Il vous faudra également intégrer la charge liée à un éventuel emprunt bancaire.

L’objectif que vous devez garder en tête, c’est que votre investissement ne vous coûte rien. Autrement dit, qu’il soit au minimum « autofinancé » par les loyers perçus. C’est généralement le cas si on respecte quelques règles de base.

Toujours dans le but « d’autofinancer » votre investissement, réfléchissez bien à la durée de votre crédit à la banque. Les mensualités ne devront pas être supérieures au montant du loyer que vous envisagez de demander. Votre agent immobilier ne manquera pas de vous conseiller sur ce point

Les logements neufs peuvent offrir des avantages fiscaux intéressants, mais vous risquez de devoir payer ces biens au-dessus des prix du marché. C’est pourquoi, pour un premier achat, il vaut mieux privilégier l’ancien, ou les biens à rénover que vous paierez forcément moins cher lors de l’achat. A condition de prévoir une petite cagnotte pour effectuer les travaux nécessaires, vous pourrez avoir un bien rénové à votre goût, qui se louera mieux et plus cher, augmentant ainsi sa rentabilité initiale.

Une question essentielle que vous allez devoir vous poser est celle du type de location que vous allez proposer : nue ou meublée. Chacune a ses avantages et ses inconvénients. Par exemple, s’il s’agit d’un F1 ou d’un F2 situé dans une ville étudiante, privilégiez le meublé. Pour un bien plus grand, dans une zone résidentielle, la location nue sera sans doute plus adaptée. Là encore, demandez conseil à votre agent immobilier.

La peur des loyers impayés et le spectre d’un « squat » de votre appartement sont souvent un frein à l’investissement. Pourtant, il existe de nombreuses garanties qui vous permettront, le cas échéant, de continuer à percevoir vos loyers. Si votre locataire est une personne à faibles revenus, il pourra profiter de la garantie d’Etat « Visale ». En cas d’impayés ou de dégradations dans l’appartement, l’Etat se porte garant, gratuitement.

Si vous ne pouvez bénéficier de cette garantie, nous ne saurions trop vous conseiller de souscrire auprès de votre agence une « garantie loyers impayés ». Le coût est souvent modeste par rapport à la sécurité que cela vous apportera.

Vous connaissez le proverbe : « On ne prête qu’aux riches » ? Et bien cela se vérifie en ce qui concerne l’immobilier ! Si vous rencontrez quelques difficultés pour que votre banque vous accorde un prêt pour votre premier investissement, il n’en sera pas de même pour les suivants ! En effet, votre patrimoine sera enrichi par ce premier bien et, si vous apportez la preuve qu’il ne vous coûte rien, voire même qu’il vous rapporte de l’argent, tout sera plus simple ! C’est ainsi qu’un premier investissement dans un appartement de second ordre peut se transformer au fil du temps, avec un peu de chance tout de même, en véritable parc immobilier dont la rentabilité vous mettra définitivement à l’abri du besoin.