Que ce soit pour se détendre, se rafraîchir pendant les périodes de fortes chaleurs, ou faire de la natation son sport quotidien, la construction d’une piscine privée est un luxe de plus en plus abordable pour les propriétaires qui ont la chance d’avoir un peu de terrain autour de leur maison.
Alors avant de vous lancer tête baissée dans ce grand projet, voici quelques éléments de réflexion qui vous aideront à faire les bons choix.
Il existe deux types de piscines : les piscines hors sol et les piscines creusées ou enterrées.
Les piscines hors sol, généralement construites en bois, sont simplement « posées » sur une dalle en béton. De forme souvent octogonale, on y accède par une échelle ou un petit escalier extérieur. Ce sont des structures qui sont montables soi-même et qui ont un prix assez abordable (prévoir entre 20 et 25 € le mètre carré).
Les piscines creusées ou enterrées, constituées quant à elles d’une coque en polyester ou de parois en béton ou même en pierre, elles sont généralement plus volumineuses et sont plus adaptées si vous souhaitez réellement faire de la natation. Attention, les travaux de terrassement peuvent être importants et le coût total sera nettement supérieur à celui d’une piscine hors sol (prévoir entre 30.000 € et 40.000 €). Évidemment, leur durée de vie est nettement supérieure à une piscine hors sol en bois.
C’est une question essentielle à se poser, peut-être même la plus importante : où vais-je construire ma piscine, afin qu’elle ait une bonne exposition au soleil et qu’elle soit la moins exposée possible aux vents ? Il est aussi préférable qu’il n’y ait pas trop d’arbres à proximité pour éviter qu’à l’automne, « les feuilles se ramassent à la pelle »... Pas d’erreur possible dans ce domaine car une fois creusée ou posée, il sera trop tard...
Afin de filtrer l’eau et éliminer les impuretés, la piscine doit être équipée d’une pompe associée à un système de filtration qui peut être à sable, à cartouches ou à diatomées (qui est un peu un mélange des deux). Le choix dépendra de votre budget, le filtre à sable étant le plus économique.
Pour éviter la prolifération des algues et le « verdissement » de votre piscine, l’eau doit être traitée de manière continue, ou en tout cas régulièrement, surtout en période estivale. Le traitement au chlore est le plus répandu, mais à trop forte dose, il y a un risque d’irritation ou d’allergie pour la peau ou les yeux. C’est pourquoi le traitement au sel, bien que plus onéreux, a de plus en plus la cote !
S’il y a un domaine qu’il est impossible de négliger, c’est la sécurité. La règlementation est d’ailleurs très stricte à ce sujet. Toute piscine enterrée doit avoir au choix :
une barrière empêchant l’accès à la piscine
une alarme de type sonar, qui détecte les chutes dans le bassin
une alarme périmétrique, qui se déclenche si le périmètre de protection est franchi
une bâche à volets ou un abri fermé
Parmi les aménagements obligatoires, il va vous falloir prévoir un local technique où seront positionnés la pompe et le système de filtration. Vous pourrez y ranger également tous vos accessoires et équipements, comme épuisette, robot, bouées... etc.
Pour améliorer le confort de votre piscine, il est aussi possible d’installer une pompe à chaleur, qui vous permettra de profiter de la baignade si ce n’est tout au long de l’année, du moins sur une période nettement rallongée.
Un éclairage du bassin, un plongeoir fixé aux margelles ou même un petit toboggan pourront rendre votre piscine encore plus attrayante.
Nous avons déjà signalé que les piscines enterrées étaient nettement plus coûteuses que les piscines hors sol en structure bois car elles nécessitent davantage de travaux d’aménagement et sont plus résistantes au temps.
Mais attention, pour ce genre de piscines, il faut aussi compter avec la fiscalité. Une déclaration de travaux est nécessaire (et même un permis de construire si la superficie dépasse les 100 mètres carrés) et cet aménagement viendra de fait augmenter la valeur cadastrale de votre propriété et aura une répercussion plus ou moins importante sur votre taxe foncière.
Enfin, sachez que vous devrez vous acquitter d’une taxe d’aménagement spécifique d’une valeur forfaitaire qui dépend de votre commune et de votre département, mais qui ne sera redevable qu’une fois pour toute.
Catégories