Le crowdfunding immobilier est une nouvelle méthode de placement qui consiste à prêter de l’argent à un promoteur, par l’intermédiaire d’une plateforme de financement participatif, afin de financer des programmes immobiliers. Une fois le projet terminé, la somme investie est récupérée, accompagnée d’intérêts pouvant atteindre jusqu’à 10%.

Ce nouveau mode de placement séduit de plus en plus de Français. D’après le Baromètre du crowdfunding immobilier, réalisé par Fundimmo et HelloCrowdfunding, plus de 500 millions d’euros ont été investis en 2020, soit 35% de plus qu’en 2019 ! Et pour cause, avec de taux de rendement moyen de 9,3%, l’attrait n’est pas difficile à comprendre.

La durée relativement courte de l’investissement, le plus souvent entre 18 et 24 mois, est également attrayante. La somme minimum à investir est généralement de 1000€, beaucoup moins qu’un achat direct dans l’immobilier donc.  Il faut tout de même garder en tête que l’investisseur doit attendre que le projet soit terminé et vendu avant de récupérer de l’argent, et que des retards de remboursement sont possibles. Ainsi en 2020, 5,6% des projets avaient un retard de plus de 6 mois.

Comme tout investissement, le crowdfunding immobilier n’est pas exempt de risques et la perte de l’intégralité du capital reste possible. Le taux de défaut, certes très faible en 2020 (0,16%), risque d’augmenter lorsque les conséquences de la crise de la Covid-19 sur les projets de construction seront mesurables, d’ici 18 à 24 mois.

Notons qu’une fois l’argent investi, il est impossible de le récupérer avant que le projet arrive à échéance. Il est donc conseillé de ne pas investir plus de 10% de son patrimoine dans un projet de crowdfunding immobilier, il doit rester un placement de diversification. Les bénéfices engendrés par cet investissement sont soumis à l’impôt sur le revenu et les pertes éventuelles peuvent être également déduites sous certaines conditions.